Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, L’Épouse Hypersexuelle (33) : Le Candaulisme Est Aussi Un Jeu Très Dangereux Pour Un Couple.

Avertissement : ce texte poursuit une série de récits sur la période la plus tumultueuse de notre relation de couple entre moi, Olga, l’hypersexuelle, et mon mari Philippe, le candauliste. Il traite de la période où nous avons été durablement séparés, avant de nous retrouver. Il tend à prouver que candaulisme et hypersexualité, même quand ils concernent un couple dont les liens sont solides, ne sont évidemment ni sans conséquences, ni sans dangers pour ce couple.
Depuis quelques semaines, Hassan était installé à notre domicile. Il occupait le lit conjugal et était en toutes choses mon véritable mari, sauf qu’il n’en n’avait pas le titre, qui était toujours porté par Philippe.
La situation de celui-ci n’était pas simple. Hassan n’avait pas l’intention de partager et, officiellement, Philippe ne me touchait plus. Pire, Hassan refusait fermement que Philippe puisse, comme il en avait pris l’habitude du temps de Rachid, assister à nos ébats et encore moins y participer.
Hassan insistait pour que je divorce et que je me remarie avec lui. Il voulait construire avec moi un couple classique, voulait me faire des s et faire en sorte, par ses performances sexuelles que l’hypersexuelle que je suis sache se contenter de son homme.

Je faisais tout pour retarder le divorce. En réalité, je voulais mes deux hommes, je rêvais d’un impossible ménage à trois. Dès ce moment, je trompais Hassan…avec Philippe ! Je rejoignais discrètement Philippe dans sa chambre pour une fellation, ce que j’affectionnais tant avec lui, ou une étreinte furtive. Nous profitions des moments où Hassan se rendait à son travail où je me rendais entre midi au bureau de Philippe. Celui-ci louait une chambre d’hôtel où nous faisions l’amour. Philippe était toujours autant amoureux de moi et moi je n’avais jamais eu autant de désir pour lui. Le caractère inédit de notre situation le désinhibait. Certes, il ne serait jamais un étalon et ne pouvait prétendre rivaliser avec Hassan, mais ses performances étaient plus qu’honorables.

En plus, je n’avais pas le courage d’exiger de Philippe qu’il me prenne avec un préservatif, ce qui faisait qu’en cas de grossesse chacun de mes « deux maris » pouvait imaginer qu’il était le géniteur.
Nous étions comme un couple adultère. Nous ne perdions jamais une occasion de nous frôler, de nous faire du pied. Philippe jouait avec le feu. Il était audacieux, ne perdant jamais une occasion de me toucher, de mettre sa main sur mes fesses, de me faire du pied, de me branler le clito, me mettant au supplice car je ne pouvais risquer d’attirer l’attention d’Hassan.
En définitive, cette situation me plaisait parce qu’elle était dangereuse et que je franchissais un cap. Dans les faits, j’étais, pardon pour ce néologisme, « bi-andre », c’est-à-dire que j’avais deux maris.
Je savais que cela ne pouvait durer et que j’allais nécessairement devoir choisir.

Plusieurs événements précipitèrent les choses.

Il y eut d’abord le baptême républicain de Lucie. Nous avions décidé que Hassan serait son parrain et la marraine Christine, l’épouse de Jean (j’ai parlé de ce couple libertin dans les récits n°5, 7, 14 et 15), qui était restée mon amie et qui avait été mon témoin de mariage.
J’avais obtenu, de haute lutte, de la part d’Hassan, de ne pas être contrainte de porter la tenue islamique qu’il voulait que je revête lorsque je sortais. Je ne consentais à me vêtir ainsi uniquement quand nous sortions ensemble, afin que je ne lui « fasse pas honte ». Je faisais l’effort de ne plus porter toutes ces tenues sexy, voire scandaleuses que Philippe m’avait offertes et qui avaient tant contribué à ma réputation sulfureuse. Le jour du baptême, je portais donc une tenue sobre, une robe qui allait jusque mes genoux, je ne mettais en valeur ni mes seins, ni mes fesses. Plus d’un invité fût étonné de ma transformation en épouse sage, notamment les hommes qui, pour beaucoup étaient venus dans l’espoir de se rincer l’œil grâce aux tenues indécentes d’Olga T.

Le scandale est venu d’ailleurs. Hassan m’avait prévenu. Pas question pour lui d’être discret. Il affichait clairement que nous étions un couple, ne perdant pas une occasion de poser les mains sur mes fesses ou de m’embrasser en pleine bouche. Il ne se gênait pas non plus pour expliquer qu’il s’était installé à la maison et occupait le lit conjugal. Il ajoutait que le divorce avec Philippe était acté et qu’il serait suivi de notre remariage. Pour compléter le tableau, il expliqua à Christine qu’l faisait tout pour me faire un second , et qu’il avait l’intention que d’autres suivraient, j’étais encore jeune et je pouvais en avoir beaucoup d’autres.
Bref, ce fut une séance très pénible pour Philippe, qui fit preuve d’une grande dignité, et qui contribua encore à ruiner ma réputation.

Dans une autre série de textes que je me propose de consacrer aux « grandes salopes de l’histoire », j’ai parlé de l’impératrice Messaline, dont l’histoire me fascinait et avec laquelle je me comparais souvent, car comme moi, elle était folle de son corps. Messaline avait célébré ses noces avec son amant Silius, alors qu’elle était officiellement l’épouse de l’empereur Claude. Je reproduisais le même schéma avec Hassan et Philippe.

A cette cérémonie de baptême, je croisais Flavienne, la première compagne de Philippe. Elle me prit à part. Ses yeux lançaient des éclairs :

• Petite garce, je t’avais mise en garde le jour de votre mariage. Je t’avais dit de ne pas faire de mal à Philippe. Avec tout ce que tu as fait, tu l’as bafoué, tu as ruiné sa carrière et sa réputation. Et maintenant cette humiliation de la présence de ton amant sous son propre toit et votre comportement. C’est trop !
• De quoi te mêles-tu ?
• De ce qui me regarde ! J’ai commis l’erreur, il y a plusieurs années, de le quitter pour une aventure éphémère qu’il avait encouragée et surtout je ne voulais pas assumer son fantasme candauliste. Je suis la première qu’il a aimée, la première avec qui il a vécu.
Et surtout je l’aime toujours. Je ne te laisserai pas le détruire, je lui ouvrirai les yeux et je l’éloignerai de toi, démon, putain !
• Philippe est à moi, jamais je ne te laisserai me le prendre !
• Il te faut les deux, si je comprends bien. Tu es un monstre d’égoïsme et de perversité !

Flavienne me jeta au visage le contenu de son verre. Nous étions sur le point de nous battre, c’est Hassan qui retint ma main.

• Allons Mesdames, calmez-vous ! Excusez-nous, je pense qu’Olga a bu plus que d’habitude aujourd’hui.
• Je vous en prie. Elle a un caractère difficile. Bon courage à vous si vous voulez la contrôler.

Nous nous éloignâmes un peu.

• Qu’est-ce qui t’a pris ? Tu es folle ou quoi ?
• Oui folle de rage. Elle veut me prendre Philippe !
• Et alors ? Il est libre de refaire sa vie, non ?
• Même après son divorce, il reste à moi. Personne ne me le prendra, tu entends ?

Hassan se rendit compte à ce moment-là que j’aimais toujours Philippe. Il se disait qu’il fallait une vraie séparation d’avec Philippe s’il voulait construire son couple comme il entendait le faire, c’est-à-dire un couple « normal », pas un ménage à trois, où la femme était partagée entre deux hommes.
L’autre événement qui précipita la crise fût qu’Hassan parvint à ses fins. Moins d’un an après la naissance de Lucie, j’étais à nouveau enceinte. Et cette fois, Hassan entendait bien que les choses se passent normalement, que nous soyons, au moment de la naissance de l’, mari et femme.

Le lendemain de la confirmation de ma grossesse, la mort dans l’âme, nous lancions la procédure de divorce par consentement mutuel, 7 ans à peine après notre sulfureux mariage (nous étions alors en 2010).
Je convainquis Philippe de ne pas chercher à contester la paternité d’Hassan. Compte tenu de l’intensité de mes relations avec celui-ci, j’étais convaincue qu’Hassan était le père. Un test ADN pratiqué bien plus tard, au moment du divorce d’avec Hassan, le confirmera.

Immédiatement, je fis savoir à Philippe que cela ne changeait rien entre lui et moi, que j’imposerai sa présence dans la maison, au prétexte que notre fille aînée Lucie avait besoin de la présence de son père. J’ai trouvé ce jour-là Philippe étrangement distant. Je mis cela sur le compte du divorce, pensant qu’il était affecté, quoiqu’il en dise, alors qu’il avait toujours dit que j’étais libre.

PHILIPPE « TROMPE » OLGA AVEC FLAVIENNE

Ce qui fut décisif, c’est le jour où je surpris ensemble Philippe et Flavienne en flagrant délit d’adultère. Je ne dis cela pas parce que, à ce moment-là, Philippe et moi étions toujours mariés. Je dis cela parce que je considérais et j’ai toujours considéré que Philippe est à moi et seulement à moi. Je sais qu’on va me répondre que je ne manque pas d’air, moi qui ais trompé Philippe comme aucune femme ne l’a jamais fait avec son mari. J’ajoute cependant que je l’ai fait sur son insistance et avec son accord, alors que je n’ai jamais été d’accord pour une liberté réciproque. Il en était d’accord, lui qui m’avait juré, encore récemment une fidélité absolue. Il y avait certes déjà eu des accrocs, comme ce fût le cas avec Christine (voir récits n°5 et 7) et, plus dangereux, avec Marie C. (récit n°19) Au moins j’étais au courant et j’avais pu endiguer la menace.
Ce qui m’a ulcéré, est que Philippe, à son tour, jouait un double jeu.

Nous avions décidé, Hassan et moi, de partir un week-end seuls, Philippe ayant bien voulu se charger de Lucie. Ce week-end fut une horreur. J’étais dans une période de ma grossesse marquée par les nausées. J’étais d’une humeur massacrante car j’en voulais à Hassan d’avoir exigé le divorce, alors que, je le répète mon choix était le trio, de garder mes deux hommes, mes deux maris. En plus, pour une fois, ma libido était en berne, alors qu’Hassan avait toujours envie.


Pour la première fois depuis que nous nous étions rencontrés et étions devenus un couple fusionnel et éperdument amoureux, nous avons eu une vive dispute. J’ai dit à Hassan qu’il me séparait de l’homme de la vie, que, si je le voulais lui et que je me considérais comme son épouse, je n’acceptais pas de perdre Philippe, que j’aimais comme au premier jour de notre rencontre.

Tout y est passé. J’ai dit à Hassan que la présence de Philippe, sa complicité, ses encouragements, son bonheur quand j’avais du plaisir, tout ça me manquait parce qu’Hassan ne faisait pas de compromis avec le candaulisme de Philippe.

J’ai surtout ajouté que, depuis des semaines, clandestinement, dans sa chambre, à son bureau, dans un hôtel, j’avais des rapports avec Philippe. Que j’avais besoin de l’infinie tendresse, des baisers, des caresses de Philippe, que je ne pouvais me passer des rites que nous avions instaurés, en particulier la fellation du matin, qui me permettait de commencer la journée en buvant l’homme que j’aimais. Que j’avais besoin aussi qu’il me prenne, même si, objectivement, cela n’avait rien à voir avec le summum du plaisir que me donnait Hassan.

• Voilà pourquoi je t’en veux de me priver de tout cela. Tu m’amputes de toute une partie de moi-même.


Hassan bouillait de colère intérieure. Il avait envie de me battre, faisait un effort surhumain pour se contenir.

• Quand j’ai appris ce que Kamel organisait à l’appartement, j’ai décidé d’intervenir pour y mettre fin. Un ami m’avait mis en garde contre toi, il m’avait dit que tu n’étais qu’une petite putain. Il avait raison. Le problème est que, dès que je t’ai vue, je suis tombé amoureux. C’est incompréhensible. Moi, qui, à presque 40 ans, avait enchaîné des aventures sans lendemains et n’avait jamais voulu s’attacher. Et quand j’ai vu que tu te dirigeais vers moi, quand j’ai lu dans tes yeux ce que tu voulais, j’étais déjà perdu.
• J’avais ressenti la même chose. Ce n’était pas que du désir physique. C’était un coup de foudre. J’ai su immédiatement que je te voulais.
• Maintenant nous sommes engagés et je t’aime Olga. Tu portes mon Olga et je veux que tu deviennes ma femme, mon épouse. Je veux construire ma vie avec toi. Je serai patient, je ferai en sorte qu’avec moi tu aies tout ce que tu désires, sans que tu ressentes le besoin d’autres hommes, y compris Philippe. Je sais la force de ce qui vous unit, mais je sais aussi que ses fantasmes t’ont fait du mal en te poussant sur ta pente naturelle, au lieu de t’aider à en sortir.
• Moi aussi je t’aime, Hassan. Ce que tu ne veux pas comprendre, c’est que je veux à la fois Hassan et Philippe. Dans ta religion, la polygamie est admise. Pourquoi une femme, n’aurait-elle pas droit à deux hommes ?
• Parce que c’est ainsi et que je ne partage pas. Ce soir, j’irai chez mon frère Kamel. Tu m’appelleras quand ta décision est prise. C’est lui ou c’est moi !

L’ultimatum d’Hassan me mortifiait.

Je rentrais à la maison, impatiente de retrouver Philippe, de me précipiter dans ses bras, pour qu’il me console, me dorlote, et que je sois heureuse, par ses baisers, par ses caresses. J’avais envie de lui, autant que lors de notre première fois (récit n°3) où j’avais dû le pousser dans ses derniers retranchements pour parvenir à mes fins.
J’entrais discrètement à la maison, je voulais lui faire la surprise. Et ce fût alors le choc de ma vie.
J’entendais du bruit, des gémissements de plaisir dans la chambre.

La porte était grande ouverte et la grande glace renvoyait, c’était pour cela qu’elle avait été posée, l’image du couple nu, qui était sur le lit. Mon sang se glaça : c’était Philippe et Flavienne. Ils ne m’avaient pas entendu et n’avaient pas remarqué ma présence, tout occupés qu’ils étaient à leurs ébats.

J’appris bien plus tard que Flavienne avait su (par l’intermédiaire de Christine) que Philippe était seul et que j’étais partie en week-end avec Hassan. Elle appela Philippe et finit par le convaincre (après que Philippe eût trouvé une Baby Sitter pour Lucie) qu’ils passent l’après-midi ensemble, à l’occasion d’une de ces sorties culturelles qu’ils affectionnaient lorsqu’ils vivaient ensemble.

Flavienne sortit le grand jeu, elle avait choisi de porter ses vêtements les plus sexy pour attirer son attention. Elle, réservée et pudique, ne craignait pas ainsi de porter un décolleté vertigineux et de porter une jupe serré qui mettait ses fesses en valeur, le but étant de susciter le désir de sa proie. Elle se montra enjouée, complice, tendre. A la terrasse d’un café, ils échangèrent un baiser, timide au début, puis rapidement torride. Elle lui avoua qu’elle s’était rendu compte de son erreur de l’avoir quitté, qu’il était l’homme de sa vie. Philippe lui avoua la force de ses sentiments pour moi, mais qu’il était désespéré car il était désormais convaincu que, contrainte à choisir, mon choix s’était porté sur Hassan.

Flavienne, habile, ne m’accabla pas et ajouta qu’elle ferait tout pour Philippe, y compris satisfaire tous ses fantasmes, ce qui voulait dire le candaulisme. Ce fut Flavienne qui lui proposa de continuer la soirée ensemble et chez Philippe. Celui-ci lui demanda pourquoi chez lui. Elle lui répondit : « Parce que je veux faire l’amour avec toi dans son lit. Accorde-moi ce plaisir.». A peine arrivés à la maison, Flavienne se débarrassa de ses vêtements, déshabilla l’homme qu’elle voulait et, le prenant par la main, l’entraina vers le grand lit. Elle tenait sa revanche, elle aurait tant aimé que je sois là pour assister. Elle ne pouvait imaginer que cela serait le cas.

J’étais pétrifiée, ma réaction instinctive eut été de me précipiter sur eux, de les rouer de coups et de faire un mauvais sort à ma rivale. Je me suis maîtrisée, je voulais voir jusqu’où cela irait. Pour la première fois, je jouais le rôle qui était habituellement celui de Philippe. Je devenais spectatrice, j’assistais au plaisir d’un couple tout en sachant que j’avais toujours affirmé que Philippe était à moi et seulement à moi.

Je devais reconnaître que Flavienne avait une silhouette parfaite, une taille de guêpe surmontant un petit cul à faire damner un saint. Elle avait les jambes légèrement ouvertes et l’on pouvait deviner à la jonction de cette splendide paire de ciseaux, le renflement bombé de son puits d’amour. En tant que bisexuelle, je devais reconnaître que ma rivale me faisait envie.
Flavienne prit les choses en mains et s’empara avec autorité de l’appendice de Philippe et, lentement, commença un petit mouvement de va et vient. Elle continua, ses yeux étaient concentrés sur son mouvement.

J’étais impressionnée par l’érection de Philippe. Quelque part, j’étais fière de lui, j’avais envie de l’encourager, de lui crier :

• Vas-y, mon chéri. Baise cette salope, montres lui que tu es un homme, un vrai. Ne lui laisse pas l’initiative !

Incontestablement, ma rivale savait y faire. Son geste se fit énergique et elle se pencha en avant. Je me dis qu’elle allait poser ses lèvres fines sur son petit bout et laisser sa bouche entrer dans la danse…
Flavienne avait entamé une fellation de première catégorie, digne d’une professionnelle (je parle en connaissance de cause) : de la main gauche, elle malaxait très précautionneusement ses testicules, sa main droite allait et venait doucement sur sa lance, ses lèvres avalaient par intermittente le haut de son sexe pendant que sa langue s’attardait sur la corolle de son gland. Par moment, elle l’avalait tellement loin que j’avais l’impression qu’il allait lui toucher les amygdales.

• Tu aimes ?
• J’adore ?
• Je le fais mieux qu’elle ?
• Arrête de me parler d’elle, elle t’obsède, contentes toi de me sucer, jolie garce !

Flavienne augmentait peu à peu le rythme. Avec un tel traitement, je me disais qu’il n’allait pas tenir longtemps, que sa sève devait monter.

Flavienne décida alors de passer à autre chose, ce pourquoi elle était venue ici. Elle l’enfourcha soudainement et je crus bien qu’elle allait s’empaler d’un seul coup sur la lance ainsi dressée.

Elle stoppa in extremis, maintenant mon sexe juste en dessous de la jointure de ses jambes écartées, à quelques millimètres de sa chatte.

• Je vais te baiser, mon homme. Tu es à moi, désormais. Je t’ai retrouvé, je ne te lâcherai plus.

Flavienne regarda Philippe dans les yeux, mordit sa lèvre inférieure avec ses petites dents blanches et, très lentement, descendit sur son pieu, l’engloutissant millimètre par millimètre, sans reculer. Lorsque leurs toisons se touchèrent, elle ferma les yeux, savourant son triomphe. Elle entrouvrit la bouche et poussa un gémissement de contentement. Elle resta un moment immobile, goûtant peut-être la sensation d’être remplie puis, entama un léger mouvement d’avant en arrière, en basculant son bassin afin que son clitoris frotte contre le pubis de son amant.


Toujours sans faire de bruit, je m’étais installée sur une chaise. C’était incroyable : je m’aperçus que le spectacle m’excitait, mes tétons étaient durs, je commençais à mouiller. J’ai instinctivement titillé mon clitoris et fourré mes doigts dans ma chatte. Ce que je voyais me rendait folle de jalousie, me faisait mal, mais je devais avouer que c’était torride. Et je comprenais alors ce que ressentait Philippe quand il me matait alors que j’étais sous le joug d’un amant.
Flavienne, qui avait 15 ans de plus que moi, était une belle femme mure, je devais le reconnaître. Elle était magnifique, la tête en arrière, ses cheveux cuivre et or frôlant ses épaules frêles.
Philippe prenait possession de ses seins diaphanes qui dressaient avec fierté leurs petits tétons rose pale. Il caressait son ventre musclé puis, ses mains sur sa taille, accompagnait le mouvement lent de ses hanches.

• Oh mon chéri, comme je rêvais de ce moment. Et ce qui décuple mon plaisir, c’est de m’offrir à toi dans son lit, où elle est si souvent vautrée avec ses amants
• Ne me parle pas d’Olga. Elle ne veut plus de moi.
• Je sais que tu l’aimes toujours. Je te rendrai heureux, je te la ferai oublier, cette garce. Embrasse-moi, aime-moi mon bébé !

Progressivement, elle accéléra le balancement de ses hanches. Fascinée, je ne pouvais plus détacher mon regard de ses petits seins fermes tressautant au rythme de la chevauchée fantastique.
Très rapidement, son rythme s’emballa, ses mouvements se firent désordonnés. Elle poussa quelques petits cris puis, essoufflée, elle s’effondra sur mon torse, sans plus bouger.

Philippe montrait une endurance que je ne lui connaissais guère. Il bascula sa maîtresse sur le côté pour, tout en restant bien profondément en elle. Il allait doucement entre ses reins. Elle se cambrait pour mieux accompagner ses assauts, elle gémissait de plus en plus fort.

• Oh mon amour, oui, vide-toi en moi, je veux ta semence, je suis à toi. Ouiiiiiiiii

Elle dut connaître plusieurs répliques de son orgasme avant que, ni tenant plus, Philippe n’explose d’un coup en elle. Au même instant, à force de branler vigoureusement mon clito, j’eus aussi un orgasme.
Ils sont restés un long moment dans cette position avant qu’elle ne se dégage.

Après avoir langoureusement embrassé Philippe, elle se leva et en tenue d’Eve, elle se campa devant la grande porte-fenêtre de la chambre avant de s’étirer de toute sa hauteur.
Pendant leurs ébats, dont j’avais été témoin, j’avais été partagée entre plusieurs sentiments contradictoires.
La colère d’abord, avec l’envie d’arrêter ça immédiatement. J’en voulais à Philippe parce qu’il trahissait ses serments d’amour éternel. Il est facile de me répondre en me disant que je ne manque pas d’air, au vu des libertés que m’avait données Philippe et compte tenu de mon comportement des derniers mois, qui venait de déboucher sur une procédure de divorce. Celui qui était encore mon mari était bien libre de faire ce qu’il veut, surtout que je m’apprêtais à le lâcher définitivement. Certes, mais je suis ainsi pour ce qui concerne les gens que j’aime, je ne partage pas. J’avais toujours dit à Philippe que jamais il n’aurait la réciprocité et, en conséquence, il était à moi, rien qu’à moi. Dans mes récits précédents, j’ai décrit les réactions vives que j’ai pu avoir lorsque j’avais assisté, au moment de notre mariage (récit n°5), aux tentatives de Christine pour séduire Philippe, puis lorsqu’elle fut brièvement sa maîtresse (récit n°7). La menace la plus sérieuse que j’avais connue jusque-là était la volonté affirmée de Marie C de me séparer de mon mari. Malgré un succès initial (récit n°19), d’autant plus humiliant que ça s’est passé en ma présence, cette mégère n’était pas parvenue à ses fins et je dois dire que je préférais subir ses sévices plutôt que de perdre l’homme qui comptait tant dans ma vie.
Et maintenant, j’étais en train de le perdre, je l’avais perdu et j’étais la seule responsable de ce désastre. Je pouvais encore essayer de me battre, de m’affirmer et je pouvais espérer que Philippe revienne vers moi. Un instant j’ai eu la tentation de me joindre à eux, de posséder Philippe et de gouiner ma rivale. Je savais qu’il y avait peu de chances qu’ils me résistent.

Et finalement, ce n’est pas le choix que je fis. Je réajustais ma tenue et j’apparus brutalement. Je me dirigeais vers Flavienne et l’interpellais :

• Salope !
• Tu ne crois pas que tu es très mal placée pour me donner des leçons. Je ne vois qu’une putain ici, c’est toi !

La gifle partit immédiatement. Nous roulâmes sur le lit, en échangeant des coups, en nous griffant, en nous mordant. Nous étions des furies, ivres de haine. J’avais l’avantage, car ma rivale était nue, je labourais son dos de mes ongles, mais elle eût tôt fait d’arracher mes vêtements et de rendre coup pour coup. Je sentais contre moi son corps et j’étais partagée entre mon désir pour cette jolie femme et ma colère de femme bafouée. Flavienne sentait mon hésitation. J’eus finalement le dessus, car bien plus jeune et plus sportive. J’étais sur elle, je lui tenais les bras, elle était à ma merci.
Je l’avais dominée et maintenant j’en voulais plus. J’ai eu soudainement envie d’elle. C’était irrésistible. Je l’avais puni, je voulais maintenant la dominer d’une autre manière en la faisant crier de plaisir. Celles qui sont passées entre mes mains expertes connaissent mes talents saphiques et Philippe le savait.
J’ai commencé par lui caresser les seins. Comme moi, elle était très sensible. Ses pointes durcissaient, trahissant son excitation. Ma main se porta vers sa chatte d’où coulait le sperme abondant que Philippe y avait lâché, mélangé à la mouille de ma rivale. Je recueillais ce jus, et sans hésiter, portait mes doigts à ma bouche, pour les lécher, tout en la fixant du regard, pour bien lui faire comprendre mes intentions, que je la voulais et que j’allais la gouiner devant Philippe. Il était à moi et elle aussi serait à moi.
Mes doigts s’enfonçaient dans sa chatte béante, je triturais son clitoris gonflé de désir.

Elle gémissait, fermant les yeux, se laissant emporter. J’ai eu alors envie de prendre ses lèvres, de l’embrasser. Elle a commencé à répondre à mon fougueux baiser et sa main, à son tour, se posait sur ma chatte, me pénétrant aussi.


Je pensais que j’avais gagné quand, soudain, Flavienne se mit à mordre sauvagement mes lèvres, à m’en faire , et que ses doigts s’enfonçaient brutalement dans mon vagin, avec l’intention de me faire mal.
Je poussais un hurlement de douleur et reculais, alors qu’elle se mit à me cracher au visage.

• Salope, me dit-elle, tu es vraiment prête à tout ! Tu ne m’auras jamais, tu entends, qu’est-ce que tu t’imagines ? J’offrirai à Philippe le plaisir de me voir dans les bras d’une femme, mais ce ne sera jamais avec toi.


Je la giflais et mes mains étaient autour de son cou. J’avais vraiment envie de serrer. Jusqu’à présent, Philippe avait laissé faire. Quelque part, il était fier que « ses » deux femmes se battent ainsi pour lui. Mais cette fois ça allait vraiment trop loin. Philippe me connaissait et Il intervint, réussissant avec difficulté à me faire lâcher prise. Il en profita d’ailleurs pour mettre ses mains sur ma poitrine, exprimant son désir, sans gêne vis-à-vis de Flavienne, qui reprenait son souffle :

• Ca suffit Olga maintenant, tu es folle ou quoi ?
• Laisse-moi, je veux cette salope. Et surtout, je t’interdis de me toucher !
• Philippe, cette femme est complétement folle ! Je suis couverte de bleus et elle voulait me . Nous devrions appeler la police. Elle devrait être enfermée ! Je vais déposer plainte.
• Ca suffit toi aussi, tu l’as bien amochée également, regarde son visage ! En effet, vous alliez vous entre si je n’avais pas été là.
• Oui je suis folle parce que tu m’as trahie, Philippe, tu m’as bafouée !
• N’inverse pas les rôles, Olga. C’est toi qui m’as fait comprendre que tu ne voulais plus de moi, que tu avais choisi Hassan.
• Oui tu as raison, j’ai choisi Hassan. Vas t’en de cette maison, je ne veux plus te voir ici.
• C’est bien ce que tu veux ?

Les larmes me coulaient.

• Oui, c’est ce que je veux, pars, mais pars tout de suite avec cette garce !

Je leur laissais à peine le temps de se rhabiller. Philippe et Flavienne obtempérèrent et s’en allèrent. Philippe hésitait encore, mais Flavienne s’imposa et lui prit la main pour le forcer à s’en aller.
J’appelais immédiatement Hassan, la voix brisée de chagrin, lui demandant de venir tout de suite, que j’avais choisi.
Hassan fut là rapidement, je lui racontais, sans rien cacher et il me prit dans ses bras.

Il me câlina comme une petite fille.

• Pleure mon Olga, évacue tout ce chagrin. Le temps fera son œuvre.
• Oui je t’ai choisi Hassan. Il faudra que tu me rendes heureuse à tout point de vue.
• Je te le promets princesse.
• Je suis malheureuse, Hassan. Une garce m’a volé l’homme de ma vie.

Hassan comprenait que j’aimais toujours Philippe et parce que j’avais été blessée en le trouvant dans les bras d’une autre, j’avais choisi, par défaut en quelque sorte. Il savait bien que ce n’était pas une base solide pour construire le couple dont il rêvait, mais il espérait que le temps ferait son œuvre.


Le temps et ses qualités exceptionnels d’amant. C’est d’ailleurs à cela que je fis appel ce soir-là, pour apaiser mon chagrin et ma colère :

• Hassan, j’ai envie, non pas que tu me fasses l’amour, mais que tu me baises comme la putain et la salope que je suis. Je veux que tu me fasses gueuler, que tu me démontes, que tu me casses le cul. Je veux que tu me fasses mal, chéri, et qu’après cette baise, je sois épuisée, brisée, comme je l’étais après avoir été niquée par des dizaines de mecs.
• Après tout, si c’est ce que tu aimes, chienne, tu vas être servie. Je vais te montrer, femelle, ce qu’est un mâle, un vrai. Je te ferai tellement hurler de plaisir que tu oublieras tout.

Et en effet, cette nuit fut torride et marqua un tournant. Hassan, jusque-là, tendre, attentionné, soucieux de mon plaisir, se transforma en une bête en rut. Je prenais encore plus de plaisir qu’avant et essayais ainsi d’oublier ce qui restait en moi une plaie ouverte. Mon corps portait les marques de la bagarre avec Flavienne, qui m’avait abondamment griffé, mordu et gratifié de coups de poings, sur tout le corps, notamment au visage. Ma douleur était surtout intérieure car par ma faute était rompu un lien que je pensais indéfectible.
Mais ce lien était-il définitivement rompu ? Au fond de mon cœur certainement pas ! Je me jurai que je reprendrai Philippe, que jamais je ne renoncerai à lui.

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